Nous sommes dans la ville de Poilvache, devant la tour dite « du Midi ». Cette tour est liée à l’architecture de l’enceinte occidentale (qui part vers la droite de la photo). A sa gauche, l’enceinte, qui reliait cette tour à celle dite « de la Monnaie » est perdue. A cet endroit, une barrière protège les visiteurs du vide créé par la paroi abrupte de calcaire : il y a 100 m de différence d’altitude entre Poilvache et la Meuse. Les prairies et les champs à l’arrière-plan sont ceux exploités sur la rive gauche de la vallée : le méandre mosan a créé ici, à hauteur des ruines de Poilvache, une des très rares plaines alluvionnaires de la vallée mosane, le plus souvent assez étroite et profonde.
Une différence de niveau se sent aussi entre le plan du photographe et celui de la tour : un niveau de cave conservé ?
Malgré son aspect impressionnant lorsqu’on la voit de l’extérieur et en contrebas, la tour du Midi n’en demeure pas moins l’une des plus détruites du site. Même son niveau inférieur a presque totalement disparu, au point que ne subsiste plus aucune trace de l’emplacement des archères dont il était équipé. La tour formait un lieu d’observation idéal pour détecter tout mouvement dans la vallée de la Meuse.
Une fois sur la tour proprement dite, le visiteur découvre un magnifique panorama de la vallée mosane entre les ruines de Crèvecoeur que l’on distingue vers la gauche et le village d’Yvoir que l’on devine vers la droite. Ci-dessous, la partie droite de ce panorama avec, à l’avant-plan, le pont du chemin de fer de Houx et en second plan, le village de Anhée.
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