L’existence d’un donjon à Poilvache est uniquement connue jusqu’à présent grâce à utexte. Ce dernier date de 1430 mais il ne fait aucun doute que l’édifice a été construit dès le début de l’occupation de la forteresse, au début du XIIIe siècle. Sa localisatioreste pour le moment hypothétique et repose sur des données archéologiques, confrontées aux informations fournies par d’autres sites. L’emplacement retenu jusqu’à présent pourrait être remis en cause par de nouvelles fouilles.
L’édifice considéré avec vraisemblance actuellement comme donjon s’élevait dans l’angle sud-est de la partie « château » du site et s’appuyait aux courtines. Il n’en subsiste plus que le sous-sol, composé à l’origine d’une grande salle divisée en deux espace par deux arcades sur piliers. Le rez-de-chaussée et le 1″ étage se composaient sans doute de vastes salles de près de 20 m de long. Elles servaient certainement dans le cadre officiel des activités publiques du prévôt et 1 ou du châtelain.
Après 1238 d’après le contexte historique, les arcades sont condamnées et la partie orientale du sous-sol est remblayée. Sur le nouveau niveau ainsi obtenu est construite une cheminée (cf. photo) à côté de laquelle deux portes seront percées à travers les courtines. Ces ouvertures donnent accès d’une part à la tour du Luxembourg et d’autre part au massif d’entrée Nord.
Les fouilles archéologiques ont montré qu’une partie au moins du donjon supposé a été incendiée. Il est vraisemblable que ces dégâts soient liés à l’attaque finale de 1430 qui entraînera la ruine de Poilvache.
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Poilvache 