Je vous propose aujourd’hui un regard différent sur le chemin de défilement.
Sous la lumière pâle aux lueurs d’antan,
Le château veille, usé mais vivant.
Ses murs d’argent, sculptés à la main,
Portent les cris d’un peuple lointain.

Dans la ville en ruine, aux ruelles muettes,
La pierre calcaire murmure ses recettes.
Ciselée jadis par l’artisan discret,
Elle garde les coups, les gestes et les secrets.

Le marteau, le burin, la taille précise,
Ont laissé leur empreinte comme une balise.
Et le temps, patient sculpteur sans fin,
A poli les failles, arrondi les grains.

Parmi les dalles fendues, des concrétions naissent,
Fleurs minérales que la pluie caresse.
Les gouttes lentes, depuis mille hivers,
Ont brodé des perles au flanc des pierres.

Ô noble calcaire, os du vieux pays,
Tu portes l’écho de l’homme et de la nuit.
Tant que ton corps tient sous la mousse et le vent,
La cité survit, géante et transparente.

Et dans les murs, fossiles en sommeil,
Un coquillage ancien luit au soleil.
Mémoire figée d’un monde marin,
Prisonnier d’un bastion devenu jardin.

Poésie : chatGPT, 24/07/2025, selon les consignes de J.B.
Photo © J.B. : détails du mur en train d’être restauré dans le chemin de défilement, 14 juillet 2025









