Nous nous sommes aventurés en terres liégeoises … (Comblain-au-Pont, 13/07/25)

Nous avons pris notre courage à deux mains et nous avons été représenter notre prévôt à la fête médiévale de Comblain-au-Pont le we dernier. Et ce fut un plaisir ! Nous avons traversé de belles régions pour y arriver et les vallées très encaissées de l’Emblève de l’Ourthe regorgent de petits trésors patrimoniaux. On admire les rochers les uns après les autres. Comblain-au-Pont, par étymologie, est au confluent des deux rivières. 

La fête avait lieu sur un site original ressemblant étrangement au nôtre : un promontoire rocheux dominant le village s’étalant à l’extérieur d’un méandre. Le site est divisé en trois zones : un plateau herbeux où s’étaient installés les camps des troupes et où se déroulaient les joutes et les démonstrations d’armes, un joli bois aéré et parsemé de gros rochers sculptés dont la drève était animée par les échoppes et les artisans et, au bord avec le panorama, la tour fortifiée de Saint Martin et son… cimetière ! 

L’époque exacte de la construction de la tour n’est pas vraiment connue, nous signale le hérault Wikipedia. Le premier document faisant état d’une date est un recueil des chartes de l’abbaye de Stavelot-Malmédy signifiant que le 12 mars 1228, la comtesse Ermesinde, issue des terres du Luxembourg, s’engage à restituer la forteresse de Logne et la maison forte de Comblain à l’abbaye. Il est vraisemblable que la tour ait été érigée au cours du XIIe s., voire au XIe s. La tour faisait initialement partie d’une forteresse entourée d’enceintes défensives. À la fin du XIIIe s., la tour perd sa fonction défensive et devient partie intégrante en tant que clocher de l’église du village dédiée à Saint-Martin. La situation de l’église sur la colline escarpée rendait l’accès malaisé pour les habitants et, vers le milieu du XIXe s., une nouvelle église est édifiée sur la place Leblanc et inaugurée en 1856. La vieille église est progressivement démantelée et les pierres réutilisées … 

J’ai fait la connaissance d’un jeune héros ayant bravé le dragon, j’ai admiré les jongleurs du feu, j’ai été bercé par les Ménestriers, j’ai estimé le trébuchet, je me suis amusé devant la joute et les démonstrations d’escrime. Une brodeuse faisait découvrir la Tapisserie de Bayeux et enfin, un épicier-apothicaire faisant découvrir ses poivres, ses condiments et ses épices venus d’étranges contrées lointaines a largement allégé ma bourse … mais pour le plaisir de la bouche !

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