Par curiosité, j’ai demandé à ChatGPT de … (Raconter le monde selon…, 2)

… de me raconter le monde vu par un lierre et une giroflée des murailles dans les ruines d’un château

Le lierre s’étire lentement, patiemment, comme une respiration végétale sur la pierre. Il ne connaît ni le temps ni l’oubli ; il s’accroche, il grimpe, il enlace. Là où les murs résistent encore, il en épouse les contours, tissant son labyrinthe de tiges et de feuilles sombres. Là où la pierre cède, il plonge dans les failles, y enfonçant ses racines fines comme des doigts curieux. Il n’a pas vu le château dans sa splendeur, mais il l’a senti s’effriter sous lui, siècle après siècle. Il n’est pas spectateur du passé, il en est le linceul.

Pour le lierre, le monde est une ascension sans fin, une recherche de lumière dans l’entrelacs des ombres. Il ignore le fracas des époques, il avance, silencieux, indifférent à tout sauf à la pierre qui lui donne prise et au ciel qu’il veut atteindre.

La giroflée des murailles, elle, est différente. Elle n’a pas la patience du lierre ni son étreinte lente. Elle est une éclaboussure de couleur sur la grisaille des ruines, un éclat doré ou pourpre qui surgit d’un interstice oublié. Elle vit peu, mais elle vit fort.

Son monde est plus fugace : une saison de lumière, une danse avec le vent, une offrande de nectar aux abeilles bourdonnantes. Elle ne s’attarde pas dans la mémoire des pierres ; elle fleurit, elle brille, elle s’efface. Pourtant, chaque année, elle revient, semée par le vent et le hasard, refleurissant là où l’on ne l’attendait plus.

Le lierre est la persistance, la lenteur qui recouvre tout. La giroflée est l’instant, le chant bref d’un printemps sur des ruines muettes. Ensemble, ils forment un dialogue silencieux entre l’oubli et la renaissance.

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